Passionnée depuis mon enfance par la cuisine et le domaine de la santé, j’ai choisi le métier de diététicienne que j’ai obtenue à la suite de mon baccalauréat scientifique en 2008.
Un peu d’histoire…
La diététique n’est pas un phénomène de mode car depuis longtemps, les hommes ont fait le lien entre l’alimentation et la santé.
À l’origine, ce nom provient du Grec « diaita » qui signifiait « art de vivre » que l’on peut traduire par « hygiène de vie ».
À cette époque, Hippocrate, le célèbre médecin de l’Antiquité (460-377 av. J.C.) donnait ce précieux conseil :
« Que l’aliment soit ta première médecine »
L’alimentation a beaucoup évolué au cours des siècles. Les besoins en énergie ont diminué car les hommes ne vont plus à la chasse ni à la cueillette pour se nourrir, les aliments sont à leur disposition, apportant plus de graisses saturées, de sucres, de produits raffinés, appauvris en vitamines et minéraux indispensables. Cette énergie en excès, non utilisée par l’organisme, est stockée en graisse et les kilos apparaissent…
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qualifie le surpoids et l’obésité comme
« première épidémie non infectieuse au monde »
C’est un véritable paradoxe : malgré l’abondance alimentaire de notre époque, on n’a jamais aussi mal mangé !
De nos jours, la diététique doit ètre comprise comme « l’art du bien manger » aussi bien qualitativement que quantitativement pour assurer les besoins énergétiques.
L’alimentation fait en effet partie de notre vie quotidienne et elle est l’un des facteurs déterminants de notre santé. C’est pourquoi il est indispensable de ne pas la négliger mais manger équilibré tout en se faisant plaisir n’est pas toujours facile. Mon travail consiste donc à vous aider et à vous guider quel que soit votre situation.
« Du plaisir quantitatif au plaisir qualitatif »
Quand on est gourmand, manger est un plaisir. Et ce plaisir est très important à conserver quelque soit votre pathologie.
Des études sérieuses ont prouvé qu’en mangeant ce qu’on aime, on est plus vite rassasié. Pourquoi ? Parce que le cerveau déclenche rapidement des hormones du plaisir qui agissent sur les sensations de faim et de satiété. Ainsi, spontanément, on réduit les quantités quand on prend du plaisir à manger. Le tout est d’apprendre à être attentif à ce qu’il y a dans votre assiette, à savourer plutôt que d’engloutir, et à écouter les signaux de satiété que votre estomac ne manque pas de vous envoyer. Cela vous évitera de vous resservir machinalement.
D’autre part, les envies (de chocolat, de saucisson ou de tout autre aliment « tabou », gras et/ ou sucré en géneral) sont souvent déclenchées quand on surveille constamment son alimentation et qu’on s’interdit constamment les petits plaisirs.
S’interdire constamment certains aliments, c’est rentrer dans une spirale infernale où la frustration liée aux restrictions alimentaires engendre des « craquages », eux-mêmes à l’origine de sentiments de culpabilité et de mauvaise estime de soi. Résultat ? On calme son angoisse par des gourmandises.
Il n’y a pas de mauvais aliment, il n’y a que des mauvaises associations. Tout est question d’équilibre. Il faut savoir apprécier la qualité plutôt que la quantité. En savourant, on ne ressent pas le besoin d’en manger en grande quantité. Mais ceci est un travail sur le long terme pour réapprendre à connaître ses sensations digestives. Alors, faites-vous plaisir, autorisez-vous ces petites douceurs qui vous feront du bien en faisant disparaître les frustrations liées aux privations alimentaires.
On a le droit de craquer !
Si vous avez vraiment fait des gros excès de table sur un repas, retenez que l’équilibre alimentaire se construit sur la journée, voire sur plusieurs jours consécutifs. Après un repas bien copieux, notre organisme est « saturé » et on n’a pas d’appétit : profitez-en pour manger léger au repas suivant, ou le lendemain !
« Ne pas dissocier santé et plaisir de manger. »
De nos jours, la lutte contre l’obésité et la multiplication des troubles alimentaires a conduit les scientifiques à diaboliser l’alimentation, et avec elle, le plaisir alimentaire.
Manger ne représente plus un plaisir partagé avec d’autres, mais une fonction vitale dirigée sur une éventuelle prise de poids ou la peur de tomber malade.
Dans notre société actuelle, l’homme a besoin de règles pour pénétrer dans la sphère alimentaire « correcte » et exclue de fait, le pouvoir de concilier plaisir et hygiène alimentaire satisfaisante.
« Retour à une alimentation saine et équilibrée. »
Il est grand temps de retrouver le plaisir de la table et d’oublier la dictature des calories dans nos assiettes.
N’oublions pas que manger procure une sensation de bien être :
En calmant sa Faim
En réveillant des Sens
Qui varient selon la préparation et la présentation des aliments.
En maîtrisant un équilibre alimentaire journalier voire hebdomadaire.
Qui évitent les effets « Yoyo » incessants et destructeurs pour l’organisme.
Une recette facilement réalisable qui permettra de combler votre corps.
MON CURSUS
Le BTS diététique effectué m’a passionnée puisque cela ma permis d’acquérir des connaissances approfondies sur les aliments (valeurs nutritionnelles et caloriques, vitesse et modalités d’absorption par l’organisme) ainsi que sur les différentes techniques de préparation culinaires.
La formation est également complétée par des sciences médicales telles que le biologie et la physiopathologie.
J’ai ensuite fait le choix d’associer le secteur hospitalier et le secteur libéral.
J’exerce à l’hôpital de Bligny en réadaptation cardiaque et en pneumologie depuis 2009. Cela me permets de suivre différents patients dès la sortie de réanimation et ainsi de faire évoluer les différentes texture au fur et à mesure de leur progrès de déglutition pour les patients trachéotomises mais aussi d’expliquer les recommandations alimentaires suivant les différentes pathologies présentes en cardiologie et pneumologie
Et aider à retrouver une alimentation équilibrée pour tous les patients en conservant le plaisir de manger.
Concernant le secteur libéral, je me suis installée au centre médical de Marcoussis en 2013. J’y assure des consultations hebdomadaires dont le but principal est la perte de poids.
Je réalise des ateliers de groupe théoriques, des ateliers cuisine, assure des consultations, anime des conférences dans le cadre de différents réseaux dont je suis membre, notamment 2 réseaux pour les personnes diabétiques et les réseaux d’obésités de l’Essonne adulte et enfants.
J’interviens également auprès d’un organisme pour former des pharmaciens, infirmières et aides soignantes sur la nutrition dans toute la France mais aussi auprès des mairies lors des commissions de menus et assurer l’apprentissage des saveurs dès le plus jeune âge dans les écoles.
Le métier de diététicien est en effet très polyvalent et passionnant et s’adresse à toutes les personnes souhaitant avoir une bonne hygiène de vie en se faisant plaisir au niveau gustatif.
Les personnes concernées
Les enfants, afin de prendre de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge pour la prévention des maladies telles que l’obésité et le diabète.
Les adultes, pour corriger les erreurs alimentaires et apprendre à équilibrer leurs repas tout en conservant convivialité et plaisir de manger.
Les personnes en cours de sevrage tabagique, pour éviter la prise de poids due à la compensation alimentaire.
Les personnes âgées, pour prévenir les maladies cardiovasculaires, la dénutrition, l’ostéoporose…
À toute personne, dont le médecin a prescrit un régime spécifique à une pathologie (diabète, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale ou en post-opératoire d’une chirurgie digestive…)